ton coiffeur comme oracle de la conjoncture

Puis il me raconte à toute vitesse que l'un d'entre eux fait état de stocks trois fois plus importants qu'un an auparavant, un autre d'un tiers du carnet de commandes comme il y a un an, et c'est ainsi que la panique commence à prendre un visage. Pas un beau visage.

En lisant les rapports conjoncturels des banques, on constate que les attentes en matière de chiffre d'affaires et de marges s'amenuisent. Au lieu de 76 % en 2021, seules 62 % des entreprises s'attendent à une évolution bonne ou très bonne. Seule la moitié des entreprises s'attendent à une hausse de leur chiffre d'affaires.

Cela ne semble pas bon. Si la moitié a peur, elle commencera à économiser et, bien sûr, la situation se dégradera encore. A cela s'ajoute toujours le manque de personnel qualifié et la hausse continue des coûts de l'énergie.

La situation géopolitique ne contribue pas non plus à la détente mentale des entrepreneurs, à la guerre en Ukraine s'ajoute désormais la situation au Proche-Orient et le coronavirus, qui continue de muter, a également le potentiel d'accroître encore l'incertitude. Les perspectives ne sont pas bonnes.

Que peut-on faire ? Malheureusement, il faut économiser, réduire les stocks, améliorer les processus, numériser. On peut chercher d'autres canaux de distribution, on peut être actif. On devrait être actif. On pourrait chercher des coopérations pour partager les coûts.

On pourrait se renseigner auprès d'adlatus - les conseillers y sont déjà un peu plus âgés et ont déjà vécu et surmonté beaucoup de crises.